Jean Droit : Le Soldat
En août 1914, Jean Droit est mobilisé en France, au 226ème régiment d'Infanterie, près de Nancy, comme caporal. Il y fait brillamment la guerre, particulièrement à Verdun, en Artois et dans l'Aisne; il prend part à la bataille de la Somme Le 14 octobre 1918, il écrit dans son journal de campagne "heureux sommes-nous en Belgique, avec deux patries…". Le 11 novembre 1918, la guerre prend fin et Jean Droit part, à cheval, à Bruxelles avec le 226ème régiment. |
Dès le début de la deuxième guerre mondiale, le capitaine de réserve Jean Droit, reprend du service et se distingue à l'Etat-Major du Général de Lattre de Tassigny, dont il est l'officier topographe. Pour la deuxième fois, Jean Droit reçoit la Croix de Guerre. Il sera promu plus tard officier de la Légion d'Honneur à titre militaire. Patriote convaincu, il se situe politiquement à droite. Catholique et profondément croyant, il est membre des Croix de Feu et participe activement aux manifestations d’anciens combattants. Après la défaite de la France en 1940, Jean Droit se sent trahi par le Maréchal Pétain. Il est profondément meurtri dans l’âme, écoute Radio Londres et est sensible aux discours du Général De Gaulle. |